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From Pascal Holenweg <holenweg@vtx.ch>
Date Fri, 04 May 2001 21:59:12 +0200
Subject globe_l: 4.5 TROUBLES Bulletin d'information de la CSSI

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TROUBLES

Bulletin d'informations de la Commission Socialiste de Solidarité
Internationale

Genève, le 15 Floréal 209 (4 mai 2001)

Ce bulletin paraît en fonction du soutien qu'il reçoit. Merci à celles et
ceux dont le soutien a permis la parution de ce numéro. Pour les modalités
du soutien, voir en fin de bulletin

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SOMMAIRE

1. QUELQUES RENDEZ-VOUS

2. LA TORTURE EN EUROPE : HONGRIE

3. ALGÉRIE : APPEL AUX ORGANISATIONS INTERNATIONALE, BILAN PROVISOIRE DE LA
RÉPRESSION EN KABYLIE, RÉACTIONS D'AMNESTY INTERNATIONAL ET DE LA FIDH

4. ISRAEL : APPEL URGENT

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LA CITATION DU JOUR

"La liberté est toutefois un bien si grand et si plaisant, que, elle
perdue, tous les maux viennent à la file"

(Etienne de La Boétie)

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LA QUESTION FONDAMENTALE DU JOUR :

Le milliardaire américain Dennis Tito a payé vingt millions de dollars à
l'agence spatiale russe pour pouvoir faire un petit tour dans l'espace,
autour de la terre. 
C'est de l'argent foutu par les fenêtres : Pourquoi payer 20 millions aux
Russes pour tourner autour de la Terre quand Tabachnik peut vous envoyer
sur Sirius pour presque pas un rond ? 

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La multinationale DANONE (3ème rang européen dans le secteur alimentaire,
4,7 milliards de FF de bénéfices en 2000, soit une progression de 17 %, une
rentabilité de 7,9 % dans la branche de la biscuiterie) a annoncé le 29
mars une "restructuration de sa branche biscuits" entraînant suppression de
la moitié de ses postes de travail en France et la fermeture de deux
usines. Aucune nécessité économique ne justifie cette mesure, par laquelle
Danone ne cherche qu'à complaire à ses actionnaires (le "marché" a apprécié
: les actions du licencieur ont grimpé à l'annonce des licenciements...).

Les salariés de Danone, plusieurs municipalités française et ATTAC
appellent au boycott des produits de la marque. Nous nous y associons et
vous invitons à vous y associer, et à faire en sorte que d'autres, y
compris des collectivités locales, françaises ou non, s'y associent.

Les produits et marques à boycotter sont, notamment, les suivants (selon la
liste produite par ATTAC) :

- Danone: Taillefine, Fjord, Danone et Fruits, Gervita, Charles Gervais,
Yoghourt Nature de Danone, Crème de yaourt, Danone Kid, Jockey, Danette,
Actimel, Velouté, Bio, Gervais aux fruits, Petit Suisse Gervais, Danone Snac
- LU:  Pépito, Barquettes, Petit Ecolier, Belin, Les Secrets de Pauline,
Napolitain, Pim's, Captain Choc, Chipster, Hello, Prince, Ourson, Tuc,
Ressources blé, Ressources fruits
- Evian, Salvetat, Volvic, Badoit, Talians, Arvie
- Galabani
- Heudebert
- Bledina

Les sites du boycott :  
http://www.jeboycottedanone.net
http://www.ouijeboycottedanone.com 


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1. QUELQUES RENDEZ-VOUS

SAMEDI 5 MAI, PARIS
15H PLACE DU CHATELET (M° Châtelet)
HALTE A L' EFFUSION DE SANG EN KABYLIE !
NON A LA REPRESSION ! DEMOCRATIE EN ALGERIE !

L'assassinat en Kabylie, dans une gendarmerie, d'un jeune lycéen,
Massinissa Guermah, le 18 avril dernier, traduit la violence que l'état
algérien exerce sur toute la population. La réaction de la jeunesse montre
l'hostilité grandissante à l'égard du pouvoir dans les willayas de Kabylie
et dans toute l'Algérie.

Les forces armées encerclent la Kabylie, tirent à balles réelles sur les
manifestants désarmés qui réclament le respect de leur dignité, de leur
identité, de leur langue et de leurs droits fondamentaux. Une fois encore,
une sauvage répression s'est abattue sur la population algérienne
provoquant les morts par dizaines et les blessés par centaines. 

En Algérie, 40% de la population vit en dessous du seuil de pauvreté, où le
chômage, le coût de la vie, la crise du logement s'accroissent et frappent
particulièrement la jeunesse qui a perdu l'espoir dans l'avenir.

Les Algériens refusent d'être l'objet de la hogra (mépris) et d'être les
otages des affrontements des clans du pouvoir et de l'armée. Victime des
exactions et des massacres perpétrés par les intégristes et des groupes
armés, la population réclame de l'état son droit à la sécurité. Bien au
contraire, dans toute l'Algérie, le pouvoir enlève et fait disparaître des
milliers de personnes sans jugement. L'état d'urgence doit être levé et les
libertés publiques, liberté de la presse, indépendance de la justice,
droits d'association et politiques rétablies.  

Nous demandons au gouvernement français d'œuvrer au sein des institutions
internationales à l'établissement de la vérité sur les responsabilités des
massacres par l'envoi d'une commission d'enquête indépendante.

Le pouvoir algérien a signé et ratifié les conventions internationales sur
le respect des Droits de l'Homme et contre la torture. Il doit honorer et
respecter ses engagements.

Les démocrates de ce pays, liés par leur histoire commune à leurs frères de
l'autre côté de la Méditerranée, doivent se lever pour exiger la cessation
immédiate des violations des Droits de l'Homme et le respect des libertés
publiques en Algérie.

- HALTE A LA REPRESSION
- RECONNAISSANCE OFFICIELLE DE LA CULTURE ET DE LA LANGUE TAMAZIGHT
- LEVEE IMMEDIATE DE L' ETAT D'URGENCE
- VERITE ET JUSTICE
- RESPECT DES DROITS DE L'HOMME ET DES LIBERTES PUBLIQUES

MANIFESTATION SAMEDI 5 MAI 15H
PLACE DU CHATELET (M° Châtelet)

Premiers signataires : Amnesty Internationale, ACCAT, CEDETIM, Comité
International pour la Paix en Algérie (CIPA) , FFS-Europe, LCR, LDH, Parti
Socialiste, Union des Etudiants Algériens de France , UNEF-ID, ,..


SAMEDI 5 MAI, GENEVE
MANIFESTATION DE SOLIDARITÉ AVEC LES SAGES-FEMMES FRANçAISES 
Le rendez-vous est fixé samedi 5 mai à 14h, zone piétonne du Mont-Blanc
· zone piétonne du Mont-Blanc
· rue de Lausanne
· av. de France
· O.N.U.
· B.I.T.
· O.M.S.

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2. LA TORTURE EN EUROPE : HONGRIE

AMNESTY INTERNATIONAL	ÉFAI
Index AI : EUR 01/004/00

DOCUMENT PUBLIC
Londres, novembre 2000

L'affaire László Sárközi

Dans le cadre d'une recommandation générale concernant la discrimination à
l'égard des Rom adoptée à l'issue de sa cinquante-septième session, en août
2000, le Comité pour l'élimination de la discrimination raciale (CERD) a
recommandé à tous les États parties d'adopter des mesures afin de protéger
les Rom contre la violence raciale, et en particulier de " préserver la
sécurité et l'intégrité des Roms, en l'absence de toute discrimination, en
adoptant des mesures propres à prévenir les violences à motivation raciale
à leur encontre ; veiller à une prompte intervention de la police, du
parquet et des juges aux fins d'enquêter sur de tels actes et de les
réprimer ; faire en sorte que les auteurs, qu'il s'agisse d'agents publics
ou d'autres personnes, ne bénéficient d'aucune impunité ". Le Comité a
également souligné la nécessité pour les États de " prendre des mesures
pour empêcher tout recours illicite à la force par des policiers à
l'encontre de Roms, en particulier en cas d'arrestation ou de détention ". 

Amnesty International reçoit fréquemment des allégations de mauvais
traitements infligés à des Rom par la police dans un certain nombre d'États
membres du Conseil de l'Europe. Le 9 juin 1999, László Sárközi, un étudiant
rom, sortait du parc Népliget, à Budapest, lorsqu'une automobile blanche
s'est arrêtée à sa hauteur. Trois policiers en civil en sont sortis et lui
ont demandé sa carte d'identité. Ils ont ensuite exigé de voir le contenu
de ses poches, qu'il leur a montré, à l'exception d'un morceau de papier
sur lequel il avait, semble-t-il, écrit un poème. Comme l'étudiant ne
voulait pas qu'ils le lisent, les agents de police l'auraient jeté à terre
puis lui auraient à plusieurs reprises frappé à la tête en lui plaquant le
visage contre le sol. Puis ils lui ont passé les menottes. Le plus jeune
des trois policiers se serait ensuite agenouillé sur la nuque et la tête de
László Sárközi, le frappant à la tête et aux oreilles tandis que les deux
autres le frappaient dans le dos et au ventre. Ces derniers lui auraient
aussi donné un coup à la tête. Au cours de l'agression présumée, les agents
de police auraient insulté László Sárközi, le traitant de " gitan puant "
et de " sale pédé ". 

László Sárközi a été conduit au commissariat du 10e arrondissement de
Budapest afin d'y être placé en détention pour avoir refusé de se soumettre
à un contrôle d'identité policier. Les agents ont fait venir une ambulance
au poste de police, László Sárközi ayant, semble-t-il, saigné de l'oreille
droite et des poignets. Dans les locaux de la police, il a dû attendre
debout dans le couloir face au mur, toujours menotté, tandis que les
policiers l'insultaient et se moquaient de lui par intermittence. Lorsque
l'ambulance est arrivée, un médecin aurait proposé que les policiers
emmènent László Sárközi à l'hôpital en vue de la délivrance d'un certificat
médical. László Sárközi a refusé, craignant apparemment d'être à nouveau
frappé à son retour au commissariat s'il révélait aux médecins l'origine de
ses blessures. L'équipe de l'ambulance serait repartie sans lui avoir
prodigué de soins. 

 László Sárközi a ensuite été conduit à l'étage des cellules. Il a déclaré
qu'il avait l'intention de porter plainte pour mauvais traitements, à quoi
un policier aurait rétorqué en le frappant à coups de pied dans le ventre.
L'agent de police responsable des cellules lui aurait dit : " Les poètes
meurent jeunes ". Les policiers auraient menacé de le placer en garde à vue
pendant douze heures et de lui faire partager la cellule d'un homme
corpulent arrêté pour " délits d'obscénités ". Un policier aurait proposé
de relâcher László Sárközi s'il revenait sur son intention de porter
plainte. Deux heures plus tard, un agent lui aurait donné des coups de pied
dans le ventre lorsqu'il a répété avoir l'intention de porter plainte. Il a
été relâché à 19 h 30. 

La Fondation pour les droits civils des Rom a aidé László Sárközi à déposer
plainte auprès du procureur général le 11 juin 1999, et la télévision a
consacré quelques reportages à l'affaire. Le 23 juin 1999, l'un des
agresseurs présumés de László Sárközi est venu le trouver à 7 heures du
matin, en compagnie de deux policiers en civil, dans le foyer d'étudiants
de Budapest où il réside, et a cherché à l'intimider. Le policier qui
l'avait apparemment frappé aurait tourné en dérision la prestation
télévisée de László Sárközi et l'aurait insulté. Un autre policier a
demandé à vérifier ses papiers d'identité. 
Selon des informations envoyées par les services du substitut du procureur
général de Hongrie en septembre 1999, le Département d'enquête du bureau du
procureur de Budapest a ouvert une information sur les allégations de
mauvais traitements infligés à László Sárközi. Le substitut a indiqué que
cette enquête tiendrait compte de l'éventualité d'une motivation raciste de
ces mauvais traitements et qu'elle serait traitée en priorité et supervisée
par le Service de contrôle des enquêtes du parquet. Un an plus tard,
Amnesty International n'a toujours reçu aucune autre information sur l'état
d'avancement de l'enquête. 

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3. ALGÉRIE : APPEL AUX ORGANISATIONS INTERNATIONALE, BILAN PROVISOIRE DE LA
RÉPRESSION EN KABYLIE, RÉACTIONS D'AMNESTY INTERNATIONAL ET DE LA FIDH

- A Monsieur Kofi Annan, Secrétaire général de l'ONU,
- Madame Mary Robinson, Haut-Commissaire de l'ONU aux Droits de l'homme, 
- Monsieur George W. Bush, président des Etats-Unis d'Amerique,
Göran Persson, Président de l'Union européenne et Premier Ministre de Suède,
- Javier Solana Madariaga, Secrétaire Général du conseil de l'UE
- Lord Robertson, Secrétaire Général  de l'OTAN
- Antoine Gutierres, Président de l'Internationale Socialiste, Premier
Ministre du Portugal.


Appel urgent

à la Communauté et aux Institutions Internationales pour empêcher que
l'Algérie sombre dans le chaos


A la suite des provocations et des meurtres perpétrés de sang froid par les
 forces de police - particulièrement de la gendarmerie - contre de jeunes
manifestants désarmés en Kabylie, le nombre de morts et de blessés se
multiplie et relance dangereusement l'engrenage de la haine, des vengeances
et des tueries.

Cette nouvelle tragédie nationale vient se greffer sur une guerre sans nom,
 sans images, sans recours interne et externe et qui en est à sa dixième
année. L'impunité totale couvre cette répression impitoyable, qui n'a pas
l'excuse de la lutte contre les groupes armés islamistes. Elle suscite
indignation et révolte contre le pouvoir dans toutes les régions du pays.

La jeunesse algérienne, qui constitue les trois quarts de la population,
est frappée de plein fouet par les meurtres organisés. Elle assume en outre
les conséquences économiques, sociales et culturelles d'une politique
d'éradication.

Le discours prononcé le 30 avril par le chef de l'Etat algérien est loin de
rétablir la confiance et de rendre l'espoir à la population . Faute
d'annoncer une sortie de crise pacifique par des mesures crédibles et
concrètes, il risque d'exacerber le mécontentement et la radicalisation de
la population.

Alger, la capitale, constitue un foyer de tensions particulièrement
explosif, avec un effet d'entraînement incontrôlable. Seules des
manifestations responsables et pacifiques peuvent constituer un exutoire et
faire tomber, voir résorber, les tensions actuelles.

Aussi, notre parti - le Front des Forces Socialistes (FFS) - de même que de
nombreux acteurs, lucides et responsables, de la société civile ont demandé
aux hautes autorités compétentes l'autorisation de permettre à toute cette
jeunesse, désespérée par l'absence de perspectives, d'exprimer librement
leur soif de paix, de justice sociale, de démocratie et de liberté. Cette
démonstration pacifique est prévue le jeudi 3 mai à Alger.

Or, c'est avec angoisse que nous voyons déjà se mettre en place un
dispositif militaro-policier démesuré. Nous craignons qu'il soit destiné,
non pas à assurer l'ordre intelligemment, mais à terroriser et décourager 
les manifestants dans un premier temps. Nous redoutons qu'il puisse aussi
servir à les réprimer, ce qui provoquerait un bain de sang comparable ou
pire à la répression du soulèvement d'octobre 1988.

Aussi, ai-je l'honneur de vous demander de prendre - individuellement et
collectivement - des initiatives préventives pour empêcher que
l'irréparable puisse se produire. Je vous demande de prévenir les
autorités, les commandements militaires et policiers contre toute
utilisation des armes contre une manifestation pacifique.

Il est temps que soit mis fin à la politique de non assistance à peuple en
danger qui dure depuis une décennie. L'impunité ne fait qu'encourager la
spirale meurtrière et risque de plonger mon pays dans le chaos.

Veuillez agréer, Monsieur le président, l'expression de mes sentiments
respectueux et de haute considération.

le 2 mai 2001

Hocine Aït-Ahmed
Président du Front des Forces Socialistes

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BILAN AU 29 AVRIL 2001

Wilaya de TIZI OUZOU 32 morts

Azazga
-MALEK Tahar 23 ans
-DJEBAR Mourad 
-MEHADI Mustapha 34 ans
-IRCHEME Kamel 27 ans
-AGADIR Lahcéne 20 ans
-MOUTER Sofiane - 20 ans
-MALKI Kamel- 27 ans

Maâtkas :
-OUAHAB Rachid - 17 ans
-GUENDOUD Amar - 23 ans

Ouadhias :
-SENOUR Boudjema - 17 ans

 Freha :
- AMERAR Tahar - 29 ans

 Mekla :
 - HAMENED Youcef - 21 ans
 - ALOUANE Hocine - 22 ans

Tizi-Rached :
- AHMANE Mourad - 33 ans
 
Bouzeguene :
- AZOUANI Saïd - 28 ans

Boudjima :
- AKRAM Salim - 25 ans
 - HARFI Mokrane - 24 ans

Aïn-El-Hammam :
- NAÏT-AMARA Omar - 31 ans
- AÏD-ADDA née AÏT-OUSLIMANE    Dadia - 35 ans

 Irdjen :
- DAÏD Mebarek - 42 ans

Larba-Nath-Irathen :
- HAMACHE Arezki - 32 ans
- MOKRAB Azzedine - 25 ans
- BELKALEM Mouloud - 31 ans
- KENACHE Aziz - 27 ans
- BELKACEMI Djamel - 31 ans
- ALKAMA Djamel- 19 ans

Boghni :
4 morts non encore identifiés

Illoula :
- MEZIANI M'hand - 20 ans

*RAAB Slimane - 30 ans - Décédé à Tizi-ouzou aprés évacuation. 

Wilaya de BEJAIA 12 morts  

El Kseur :  
- YAHIA-CHERIF Karim - 30 ans
- ARAB Nacer-eddine - 25 ans
- SEBAI Yahia - 19 ans

Adekar: 
- BELAID -15 ans

Ouzellaguen:   
- MAKHMOUKHEN Kamel - 18 ans, 
- SAIDI Akli - 32 ans
- HADDAD nacer - 26 ans
- CHILLA Nacer - 16 ans
Seddouk :
- MOKDADEN Djamel - 16 ans
- MADJANE Mehdi -  35 ans 

Boukhelifa :
- MIMOUN Mourad -  16 ans

Chemini :
- YAGOUNI -   35 ans

Wilaya de Sétif : 

Béni-Mohli :
- HAMOUDI Yahia - 60ans

Wilaya de Bouira : 

AMIR Aïssa - 21 ans
écrasé par un camion pendant les manifestations à El Asnam (mort accidentelle)

Par ailleurs, plus de 300 bléssés par balles sur l'ensemble des 5 wilaya
(Tizi Ouzou, Boumedes, Sétif, Béjaïa et Bouira) Des blessés dans un état
grave risquent d'allonger la liste dans les heures qui viennent.

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From: "Abderrahim Sabir" <rahimsabir@earthlink.net>
Date: Mon, 30 Apr 2001 14:30:50 -0700
Subject: [maghreb-ddh] Communique de presse - Amnesty International - Algerie


AI Index: MDE 28/005/2001

Algérie: Amnesty International demande une enquête prompte et impartiale
sur les derniers événements sanglants en Kabylie

"Les autorités algériennes ont le devoir d'assurer la sécurité de ses
citoyens et d'investiguer les cas de dizaines de personnes décédées durant
les dernières manifestations qui se sont déroulées dans plusieurs villes de
la région de Kabylie," a dit Amnesty International aujourd'hui.

Ces manifestations ont été déclenchées par le décès d'un jeune lycéen,
Guermah Massinissa, qui aurait été touché le 18 avril par une rafale de
pistolet-mitrailleur dans un poste de gendarmerie à Beni Douala, à quelque
20kms de Tizi Ouzou. Selon les autorités, la rafale serait partie
accidentellement de l'arme d'un gendarme, mais cette version a été récusée
par la famille du défunt.

Le bilan de ces manifestations est très lourd, puisqu'au moins 50 personnes
sont mortes et des dizaines d'autres ont été blessées, dont une dizaine
parmi les services de sécurité. Un grand nombre des manifestants décédés ou
blessés ont été touchés par des balles tirées par les forces de sécurité, y
compris des balles explosives.

"Il est impératif qu'une enquête impartiale et indépendante soit menée pour
faire toute la lumière sur les circonstances qui ont entraîné la mort des
manifestants durant les derniers jours," a ajouté l'organisation. "Le
rapport de cette enquête doit être rendu public et les responsables de ces
actes doivent être déférés en justice conformément aux normes d'équité
internationalement reconnues."

En outre, Amnesty International réitère son appel au gouvernement algérien
pour créer instamment une commission indépendante et impartiale chargée
d'enquêter sur les milliers d'exactions et de violations des droits humains
perpétrées en Algérie depuis 1992 par les forces de sécurité, les milices
armées par l'Etat et les groupes armés.

Contexte
Les manifestations ont commencé le 20 avril, coïncidant avec les festivités
du 21ème anniversaire du "Printemps berbère". Le 20 avril 1980, des
manifestants réclamant la reconnaissance officielle de la langue et de la
culture berbères avaient été durement réprimés par les autorités.

Des milliers de manifestants, en forte majorité des jeunes, ont incendié
des bâtiments publics dans plusieurs villes de la région, dressé des
barrages sur les routes entre Béjaia et Alger, et jeté des pierres sur les
forces de l'ordre.

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FIDH
Fédération Internationale des Ligues de Droits de l'Homme

Paris, le 30 avril 2001

   ALGERIE : La FIDH demande à pouvoir se rendre en Kabylie

En deux jours de manifestations en Kabylie, plus de 50 jeunes ont été tués
par les
forces de l'ordre, et plusieurs centaines ont été blessés ; certains sont
dans un état
grave. Le fait que l'exécution, dans la gendarmerie de Beni-Douala, du jeune
Massinissa Guermah ait déclenché des émeutes d'une telle ampleur en dit
long sur
l'état de désespoir de la population.

La FIDH tient l'Etat algérien pour doublement responsable de cette escalade
de la
violence. 

D'une part, en raison de la crise qui traverse le pays depuis 10 ans, à
laquelle il n'a
toujours pas mis un terme. Après ces 10 années, sur une population de 30
millions
- dont 75% de jeunes -, l'Algérie compte, d'après des statistiques
gouvernementales, plus de 7 millions de personnes qui vivent au-dessous du
seuil
de pauvreté et près de 13 millions de personnes sont plongées dans la
précarité. 

D'autre part, les autorités ont réagi de manière totalement
disproportionnée, en
engageant une répression d'une violence sans commune mesure avec la menace
que constituaient les manifestants. L'armée a tiré à balles réelles sur la
foule et
arrêté arbitrairement des manifestants, en majorité des jeunes. 

De tels agissements s'inscrivent en contradiction flagrante avec les
engagements
internationaux de l'Algérie et au premier chef le Pacte international sur
les droits
civils et politiques qui affirme que " le droit à la vie est inhérent à la
personne
humaine " et que " Nul ne peut être arbitrairement privé de la vie ". Ils
violent
également les Principes de base des Nations Unies sur le recours à la force et
l'utilisation des armes à feu par les responsables de l'application des
lois, qui
disposent que ceux-ci ne doivent recourir à l'usage des armes à feu que de
manière
" proportionnelle à la gravité de l'infraction et à l'objectif légitime à
atteindre ".

Ces émeutes ont commencé dans une région qui revendique avec force depuis
toujours la reconnaissance officielle de la langue et de la culture
amazighs. Le fait
qu'elles soient aussi principalement motivées par des revendications d'ordre
économique et social, laisse craindre qu'elles n'atteigne la totalité du
pays, touché
dans son ensemble par la misère.

La FIDH annonce qu'elle saisit le Rapporteur spécial des Nations Unies
contre les
exécutions extrajudiciaires et arbitraires des cas de violations des droits de
l'Homme intervenus ces derniers jours. 

La FIDH appelle les autorités algériennes :
- à mettre fin immédiatement à l'intervention armée et à renoncer à un usage
disproportionné de la force pour répondre aux revendications culturelles,
économiques et sociales de la population ;
- à mener des enquêtes pour faire la lumière sur les exécutions arbitraires ;
- à accorder l'accès aux observateurs indépendants, notamment les rapporteurs
spéciaux et groupes de travail des Nations Unies (sur la torture, les
exécutions
extrajudiciaires, sur les disparitions forcées,…) afin qu'ils puissent se
rendre en
Algérie ; 
- à accorder des visas aux représentants d'organisations non
gouvernementales qui
souhaitent se rendre sur le terrain.

La FIDH demande aujourd'hui même aux autorités algériennes les visas
nécessaires pour l'envoi d'une mission d'enquête.

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MANIFESTATION Ã PARIS LE 5 MAI

HALTE A L' EFFUSION DE SANG EN KABYLIE !
 NON A LA REPRESSION ! DEMOCRATIE EN ALGERIE !

L'assassinat en Kabylie, dans une gendarmerie, d'un jeune lycéen,
Massinissa Guermah, le 18 avril dernier, traduit la violence que l'état
algérien exerce sur toute la population. La réaction de la jeunesse montre
l'hostilité grandissante à l'égard du pouvoir dans les willayas de Kabylie
et dans toute l'Algérie.

Les forces armées encerclent la Kabylie, tirent à balles réelles sur les
manifestants désarmés qui réclament le respect de leur dignité, de leur
identité, de leur langue et de leurs droits fondamentaux. Une fois encore,
une sauvage répression s'est abattue sur la population algérienne
provoquant les morts par dizaines et les blessés par centaines. 

En Algérie, 40% de la population vit en dessous du seuil de pauvreté, où le
chômage, le coût de la vie, la crise du logement s'accroissent et frappent
particulièrement la jeunesse qui a perdu l'espoir dans l'avenir.

Les Algériens refusent d'être l'objet de la hogra (mépris) et d'être les
otages des affrontements des clans du pouvoir et de l'armée. Victime des
exactions et des massacres perpétrés par les intégristes et des groupes
armés, la population réclame de l'état son droit à la sécurité. Bien au
contraire, dans toute l'Algérie, le pouvoir enlève et fait disparaître des
milliers de personnes sans jugement. L'état d'urgence doit être levé et les
libertés publiques, liberté de la presse, indépendance de la justice,
droits d'association et politiques rétablies.  

Nous demandons au gouvernement français d'œuvrer au sein des institutions
internationales à l'établissement de la vérité sur les responsabilités des
massacres par l'envoi d'une commission d'enquête indépendante.

Le pouvoir algérien a signé et ratifié les conventions internationales sur
le respect des Droits de l'Homme et contre la torture. Il doit honorer et
respecter ses engagements.

Les démocrates de ce pays, liés par leur histoire commune à leurs frères de
l'autre côté de la Méditerranée, doivent se lever pour exiger la cessation
immédiate des violations des Droits de l'Homme et le respect des libertés
publiques en Algérie.

- HALTE A LA REPRESSION
- RECONNAISSANCE OFFICIELLE DE LA CULTURE ET DE LA LANGUE TAMAZIGHT
- LEVEE IMMEDIATE DE L' ETAT D'URGENCE
- VERITE ET JUSTICE
- RESPECT DES DROITS DE L'HOMME ET DES LIBERTES PUBLIQUES


MANIFESTATION SAMEDI 5 MAI 15H
PLACE DU CHATELET (M° Châtelet)

Premiers signataires : Amnesty Internationale, ACCAT, CEDETIM, Comité
International pour la Paix en Algérie (CIPA) , FFS-Europe, LCR, LDH, Parti
Socialiste, Union des Etudiants Algériens de France , UNEF-ID, ,..


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4. ISRAEL : APPEL URGENT

From: "OMCT" <omct@omct.org>
Organization: OMCT
Date: Mon, 30 Apr 2001 14:22:46 +0200
Subject: Cas ISR 251199.5.EE


                         EXACTIONS ENFANTS
                        Cas ISR 251199.5.EE
                  Cinquième suivi du cas 251199.EE

27 avril 2001

Le Secrétariat international de l'OMCT a reçu de nouvelles informations 
relatives à la situation suivante en Israël.

Nouvelles informations :

Le Secrétariat international de l'OMCT a été informé par une source fiable 
que Su'ad Hilmi Ghazal (17 ans), actuellement détenue dans la prison de 
Ramle (Neve Tertze), à été mise à l’isolement et s’est vu restreindre son 
droit à recevoir des visites familiales.

Selon les informations reçues, un avocat de Défense des Enfants 
International, Section Palestine (DCI/PS), a visité la prison de Ramle le 17 
avril 2001. Une semaine avant cette visite, une dispute avait eu lieu entre 
les prisonniers, ce qui avait causé une importante démonstration de force 
de la part des gardes de la prison équipés d’armes anti-émeute. Par la 
suite, trois détenues, parmi lesquelles figurait Su’ad, avaient été placées 
séparément en isolement pendant une période de quatre jours. Les 
cellules d’isolement ont une surface de deux mètres carrés sur laquelle 
sont installées des toilettes ouvertes. Au cours de ces quatre jours, les 
détenues se seraient vu interdire tout contact avec autrui et empêcher de 
sortir de leurs cellules. 

La même source a rapporté que, durant cette période d’isolement, les 
effets personnels des prisonnières ont été confisqués par 
l’administration de la prison, en particulier leur habits, leur matériel 
éducatif, leur équipement de cuisine, leur télévisions et leur radios. Après 
cette période d’isolement, les prisonnières se sont vu restreindre leurs 
moments à l’air libre à une heure au maximum par jour. Avant l’incident, 
elles avaient une autorisation de trois heures par jour. 

L’avocat de DCI/PS aurait rapporté qu’une demande d’autorisation de 
visite déposée par la mère de Su’ad avait été refusée, alors que celle de 
son père avait été acceptée. Ceci a constitué un renversement de 
tendance, puisque le père de Su’ad s’était vu interdire de visiter sa fille à 
plusieurs occasions alors que sa mère avait reçu plusieurs autorisations. 

L’OMCT suit la situation de Su’ad Hilmi Ghazal avec une extrême 
préoccupation et rappelle qu’en tant qu’Etat partie à la Convention 
relative aux droits de l’enfant (CRC) Israël est tenu d’en appliquer les 
dispositions. L’article 37 de la CRC demande ainsi que «tout enfant privé 
de liberté soit traité avec humanité et avec le respect dû à la dignité de la 
personne humaine, et d'une manière tenant compte des besoins des 
personnes de son âge». Le même article déclare en outre que tout enfant 
privé de liberté a le droit de rester en contact avec sa famille par la 
correspondance et par les visites, sauf circonstances exceptionnelles.

L’OMCT souligne par ailleurs que, selon les Règles des Nations Unies 
pour la protection des mineurs privés de liberté, la mise à l’isolement des 
mineurs en tant que mesure disciplinaire constitue un traitement cruel, 
inhumain ou dégradant et devrait donc être interdit.

Bref rappel de la situation :

Le Secrétariat international de l'OMCT a été informé que Su'ad Hilmi 
Ghazal (17 ans), reconnue coupable d'avoir poignardé un colon, a été 
condamnée, le 21 janvier 2001, à une peine de 6 ½ ans d'emprisonnement, 
assortie de 8 années de mise à l'épreuve. Selon les informations reçues, 
Su'ad s'est vue infliger une peine plus lourde que la peine maximale de 3 
ans prononcée précédemment contre des enfants palestiniens pour le 
même crime.

Su'ad Hilmi Ghazal, alors âgée de 15 ans, a été arrêtée le 13 décembre 1998 
dans le village de Sebastia près de Nablus. Elle a passé la plus grande 
partie de ces deux dernières années dans la section femmes de la prison 
Neve Tertze (Ramle), et ce sans procès.

En août 2000, le Secrétariat international de l'OMCT exprimait sa plus 
vive inquiétude quant au respect de l'intégrité physique et 
psychologique de Su'ad Hilmi Ghazal, détenue à la prison de Ramle, sur la 
base de rapports relatifs à son état de santé.

Selon les informations reçues, la dernière audience de Su'ad Hilmi Ghazal, 
prévue en mars 2000, avait été reportée et une échéance au 15 juin 2000 
fixée afin que celle-ci puisse être examinée par un troisième psychiatre; 
échéance après laquelle un rapport complet sur son état de santé devait 
être remis à la cour.

Auparavant, le 10 février 2000, Su'ad Hilmi Ghazal avait été examinée par 
le Dr Mahmud Sehwail qui devait préciser, dans un rapport, qu'elle n'était 
pas en mesure de suivre un procès, que son état de santé nécessitait un 
traitement psychiatrique et que la poursuite de sa détention aggraverait 
son état actuel. Su’ad Hilmi Ghazal a été examinée jusqu'ici par trois 
psychiatres. Selon l'avocat de Défense des Enfants International – 
Section Palestine (DCI/PS) qui lui rend régulièrement visite, Su'ad Hilmi 
Ghazal continuait de souffrir de maux de tête, de douleurs dans les 
articulations et dans les oreilles.

Actions requises :

Veuillez contacter les autorités israéliennes leur demandant :

i.  de garantir en toutes circonstances l'intégrité physique et 
    psychologique de Su'ad Hilmi Ghazal, et son accès à des 
    soins médicaux;
ii. d'assurer à Su’ad Hilmi Ghazal le droit de n’être soumise à 
    l’isolement en aucune circonstance;
iii.d’assurer que Su’ad Hilmi ait le droit d’être traitée avec 
    humanité et avec le respect dû à la dignité de la personne 
    humaine, de rester en contact avec sa famille et d’être 
    séparée des adultes, à moins que ce ne soit dans son 
    intérêt de ne pas l’être;
iv. de garantir en toutes circonstances le respect des droits de 
    l'homme et des libertés fondamentales conformément aux 
    normes internationales, tout particulièrement la Convention 
    relative aux droits de l'enfant ratifiée par Israël.

Adresses :

Ariel Sharon, Prime Minister, Office of the Prime Minister, 3 Kaplan 
Street, Jerusalem 91007, Israel. Fax:(+ 972 2)566 48 38  / 691 79 15 E-mail: 
{ HYPERLINK "mailto:pm@pmo.gov.il" }pm@pmo.gov.il  or { HYPERLINK
"mailto:feedback@pmo.gov.il" }feedback@pmo.gov.il 

Meir Shitrit, Minister of Justice, Ministry of Justice, 29 Salah al-Din 
Street, Jerusalem 91029, State of Israel. Fax:(+ 972 2) 62  8 54 38 or Fax:
++ 
972 2 628 8618 Email: { HYPERLINK "mailto:sar@justice.gov.il"
}sar@justice.gov.il

Binyamin Ben-Eliezer, Minister of Defense, Ministry of Defense, 7 "A" 
Street, Hakirya, Tel Aviv, Israel. Fax:(+972-3)691 69 40, e-mail: 
{ HYPERLINK "mailto:sar@mod.gov.il" }sar@mod.gov.il 

Eli Yishai, Minister of the Interior, Ministry of the Interior, Fax: 00972 2 
670 1411 Email: { HYPERLINK "mailto:sar@moin.gov.il" }sar@moin.gov.il

Minister of Police, Ministry of Police, PO Box 18182, 3 Sheikh Jarrah, 
Kiryat Hamemshala, Jerusalem 91181, State of Israel. Fax:(+ 972 2)582 67 
69

Shimon Peres, Minister of Foreign Affairs, Ministry of Foreign Affairs, 
Fax:(+ 972 2) 530 3704
E-mail: { HYPERLINK "mailto:sar@mofa.gov.il" }sar@mofa.gov.il 

The Supreme Court of Justice,  Kiryat Ben Gurion, Jerusalem,  Israel.  Fax: 
(+ 972 2) 652 71 18

Uzi Landau, Minister of Internal Security, Ministry of Internal Security 
P.O Box 18182, 3 Sheirkh Jarrah, Kiryat Hamemshala jerusalem, 91181, 
Israel.   Fax: (+ 972 2) 582 67 69, E-mail : { HYPERLINK
"mailto:sar@mops.gov.il" }sar@mops.gov.il 


L'Ambassade d'Israël dans vos pays respectifs.

Genève, le 27 avril 2001

Veuillez nous informer de toute action entreprise en citant le code de cet 
appel dans votre réponse.


Organisation Mondiale Contre la Torture (OMCT)
World Organisation Against Torture (OMCT)
Organización Mundial Contra la Tortura (OMCT)
8 rue du Vieux-Billard
Case postale 21
CH-1211 Geneve 8
Suisse/Switzerland
Tel. : 0041 22 809 49 39
Fax : 0041 22 809 49 29
E-mail : omct@omct.org
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