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From "contracorriente" <vallseca@arrakis.es>
Date Thu, 19 Apr 2001 07:53:14 +0200
Subject globe_l: Libre échange ou commerce équitable

Contracorriente: vallseca@arrakis.es

COMUNISTES de CATALUNYA diffuse du PLP: www.plp.org.

Libre échange ou commerce équitable ?

Le capitalisme ne connaît que l’exploitation et la guerre.

Écrasons toute exploitation y compris le travail forcé raciste des prisons des États-Unis !

Des milliers d’étudiants se sont joint à des milliers de travailleurs pour contester la mondialisation croissante du capitalisme. Depuis deux ans environ, des dizaines de milliers d’activistes se sont mobilisés pour s’opposer à l’OMC (Organisation mondiale du commerce) et le FMI (le Fond monétaire international rebaptisé Front meurtrier international)/ la Banque mondiale. Actuellement, des démonstrations sont prévues lors du sommet de la ZLEA (FTTA/Zone de libre-échange des Amériques) qui aura lieu dans la ville de Québec le 30 avril 2001. Leur mouvement a dénoncé "le libre échange" comme le commerce géré pour le seul bénéfice des grandes compagnies internationales. Comme leurs aînés des luttes des années 1960, ces activistes ont souvent combattu des injustices spécifiques sans comprendre comment le système les engendre. Cette compréhension est indispensable si ce nouvel activisme doit conduire à la formation d’un mouvement unissant exploités et opprimés, luttant pour destruction de ce système inique.

Il est faux d’appeler ce système "mondialisation". Sous un nom nouveau se cache le capitalisme de toujours. Ce n’est tout simplement que l’impérialisme capitaliste. C’est un terme qui, d’un côté, décrit les efforts de la classe dirigeante américaine, la seule superpuissance ayant survécu à la guerre froide, pour dominer le reste du monde. De l’autre côté, "mondialisation" est un mot passe-partout qui prétend dissimuler les caractéristiques immuables et persistantes du capitalisme et de l’impérialisme.

Aujourd’hui d’Asie en Russie jusqu’au Mexique, le système mondial capitaliste connaît une crise générale socio-économique s’accroissant de jour en jour. Au fur et à mesure que les marges de profit baissent et que de plus en plus de marchandises produites ne peuvent être vendues, la compétition entre les divers capitalistes pour obtenir une part du marché et exploiter une main-d’œuvre de moins en moins coûteuse ne fait que s’intensifier. Ainsi, le sommet de l’OMC de Seattle a échoué en raison des rivalités impérialistes de plus en plus féroces entre les États-Unis, l’Europe et le Japon. A celles-ci, il faut ajouter les désaccords sérieux sur les échanges ayant surgi entre les trois principaux blocs commerciaux naissants : l’Asie, les Amériques et l’Europe. Plus particulièrement, l’Europe et le Japon se battent pour un accès élargi au marché nord et sud-américain tandis que les impérialistes américains essaient de les bloquer au moyen de la

ZLEA.

Le fascisme est la solution la plus fréquemment choisie pour gouverner par le capitalisme de monopoles quand il est en crise. Cette intensification de la crise conduit les capitalistes de chaque pays à augmenter le niveau d’exploitation de ses travailleurs en diminuant le plus possible les salaires et avantages sociaux. Afin d’assurer leur survie en tant que capitalistes, ils doivent s’efforcer d’obtenir des bénéfices toujours plus rentables. Plus important encore, ils doivent recourir de plus en plus à une terreur raciste et une répression policière

massives pour briser la résistance de la classe ouvrière.

La direction du mouvement anti-mondialisation des syndicats nationaux (par exemple : AFL-CIO) et les ONG (par exemple : la Mobilisation pour la justice globale et le mouvement de Ralph Nader (Centre international d’information sur l’OMC/Global Trade Watch) tentent de canaliser, à leur profit, la juste colère des honnêtes travailleurs et étudiants contre l’exploitation et la répression actuelles. Ils s’en servent pour combattre les rivaux économiques des États-Unis comme la Chine. Les dirigeants syndicaux et ceux des ONG sont unanimes à condamner les "sweatshops" et le travail carcéral de la Chine. Cependant, la Chine n’est pas le seul pays qui compte de nombreuses "sweatshops" et qui utilise massivement le travail carcéral.

Actuellement, les États-Unis, dont la population atteint moins de 5% du chiffre mondial, comptent 25% du nombre mondial de prisonniers ! Des centaines de milliers de prisonniers américains, peut-être même un demi million (dont les 2/3 sont noirs ou hispaniques), sont obligés de travailler pour un salaire aussi minuscule que 20 sous de l’heure, (certains n’atteignant que 75 sous par jour ! ) Ces prisonniers travaillent pour des entreprises comme Dell Computers, Boeing, Starbucks, Microsoft etc….. et les entreprises des prisons fédérales.

Les ONG disent également que nous devons nous opposer au travail des "sweatshops" de Saipan, de l’Indonésie et du Mexique. Cependant, aux États-Unis mêmes, des milliers de sans papiers doivent travailler pour moins que le salaire minimum et dans des conditions horribles. A New York et Los Angeles, des dizaines de milliers d’hommes et de femmes travaillent dans des "sweatshops". Le travail dans les "sweatshops", comme celui des prisons, est raciste car il concerne de façon disproportionnée la classe ouvrière noire, latino et immigrée.

Le mouvement anti-mondialisation, qui condamne justement l’exploitation forcée des travailleurs en Asie et en Amérique Latine, se doit de mettre à jour et de condamner les mêmes atrocités ici aux États-Unis. De plus, le refus des dirigeants de ce mouvement de nommer le système capitaliste comme la source de l’exploitation des travailleurs aux États-Unis et dans d’autres pays incite à la division des travailleurs du monde entier. Par contre, ce mouvement s’allie de fait avec les capitalistes américains pour former un mouvement nationaliste patriotique. Quand les guerres commerciales se transforment en guerres armées, un mouvement nationaliste patriotique se retrouve immanquablement du côté des agresseurs impérialistes.

L’union des travailleurs et étudiants luttant contre l’exploitation et l’oppression ne peut manquer de nous toucher et de nous inspirer mais ces problèmes ne sont pas uniques aux pays étrangers, comme la Chine. Tous les travailleurs et étudiants doivent construire un mouvement international anti-raciste et anti-impérialiste. Le Parti Progressiste des Travailleurs (Progressive Labor Party) lutte pour la destruction du capitalisme mondial, LE PPT est un parti communiste international révolutionnaire voué à l’éradication du système capitaliste et à l’établissement d’une société communiste où la distribution se fera selon les besoins et non pour le profit d’une minorité. Seule une société communiste verra la fin de toutes les formes d’exploitation.

 

Travailleurs, Travailleuses,

Étudiants et Étudiantes

du monde entier

Unissez-vous !

Participez au défilé du 1er mai,

le 28 avril 2001 à Washington, D.C.

 

Prenez contact avec le PLP au 1-800.330-9953 ou consultez le

site www.plp.org.

 

 

 


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